Défiscalisation de l’assurance-vie, comment en profiter ?

L’assurance-vie est un véritable moyen d’épargner et de défiscaliser. Elle garantie la sécurité financière en cas d’accident, de décès ou de retraite anticipée. L’assurance-vie profite aussi d’une fiscalité souple et avantageuse, en bénéficiant des abattements d’impôts. Aussi, son transfert en dehors de la succession est très économique.

Mécanisme de l’assurance-vie

Une assurance-vie est un système par lequel un épargnant cotise petitement au cours de sa vie. Ce fonds est ensuite utilisé en cas de besoin par le souscripteur ou versé à ses bénéficiaires en cas de décès. Consultez ce site pour en savoir davantage. L’assurance-vie dispose d’un cadre juridique et fiscal qui lui est spécifique. La durée de la cotisation est précisée lors de la signature du contrat et est renouvelée par tacite reconduction. De même, les fonds versés sur l’assurance-vie sont en principe bloqués pendant une période de 8 ans. On peut néanmoins les débloquer au risque de perdre certains avantages fiscaux.

Les avantages fiscaux liés à l’assurance-vie

L’assurance-vie a une fiscalité très avantageuse. Les souscripteurs bénéficient en effet de plusieurs exonérations. Ainsi, les produits et les intérêts capitalisés ne font pas l’objet d’imposition durant toute la durée du contrat. C’est donc une belle opportunité pour ceux qui ont fait des placements avec un taux d’intérêt de 2%. Les rachats et retraits faits sur le contrat sont également exemptés d’impôts. En outre, l’assurance-vie offre un abattement fiscal de 46 000 euros et 92 000 euros respectivement pour les personnes seules ou en couple. Cependant, les souscripteurs ne pourront en bénéficier qu’à partir de la huitième année. Lorsqu’une autre personne bénéficie des fonds, après le décès du souscripteur, le versement se fait dans la limite de 152 500 euros. De plus, aucune taxe n’est prélevée dans ce cas. Par ailleurs, on peut se servir de l’assurance-vie pour faire une donation sans payer de taxe. Ainsi, les donations sont exemptées du paiement d’impôt dans la limite de 131 850 euros par enfant et par parents.